
Avec des coups d’éclats
Pointes acérées de verre ,
Tessons de bouts d’hier
Desserre l’attachement!
Traversée du désert;
Ainsi larmes de sang
Asséchées par le vent
Me libère des liens.
L’amour est un éternel
Filon de pourquoi
Ecoute ma voix !
Au-delà de mes yeux
Il n’y a plus d’eau,
De nuage dans les cieux,
Pas de bas dans les maux
De lumière dans les mots
Pas de ligne et pas d’ombre
Au sein des contrées sombres.
Des soupirs sans gémir
Etouffent les braises d’un infini.
Confusion , larmes de lave
D’un volcan envahi
Par des milliers de larves
De l’art , ne veut
Plus que le lard
Une voix sans issue
Comme des étoiles déchues
Ne pourra pas remplir
En rêve ou en cauchemar.
N’est plus en vie
Qui cache des ires
Il sent, tu mens
La muse ment
Vas! Tant de temps
Ici et maintenant
Las, des heures
En manie dénouée
Faux semblants et leurres
Attachement désavoué
Pantin désarticulé
Les ficelles sont tranchées
Tessons de bouts d’hier
Pointes acérées de verre
Avec les coups d’éclats
Infini de « pour quoi ».