
Ceints de tes bras mes seins
Qu’ils soient l’attachement
La douceur maintenant
Le toucher, le seul lien
Point de force dans tes poings
La sensuelle tendresse
Emplie de mille caresses
Tu te serres et me sers
D’armure, de bouclier
Tu veux me protéger
M’éviter les enfers
Et tu t’oublies parfois
Trop bon , trop généreux
On abuse de toi
Ton âme porte les bleus
De tous les chauds et froids
Par lesquels tu passes
Et quand dans une impasse
Du cœur , tu te fourvoies
Mon corps sera ouvert
Comme le sont mes bras
Mon esprit, mon cœur vers
Mes seins là sous tes mains
Dans ce chaste câlin
Tandis que tu m’étreints
Il n’y a que du rêve
Quand la lumière s’éteint
Il n’y a que l’absence
Parce que nous sommes si loin
Il y a moi qui crève
Et qui ne le dit pas
Reprendre le sourire
Afin de nous séduire
Et s’aimer dans le rire
Ah non , je n’t’aime pas
Juste le droit de me taire
Et d’enlacer le temps
C’est ainsi qu’on préfère
D’un espace éphémère
La fission des amants
Qui unissent dans un rire
Tout heureux dénouement
Traduisant en soupirs
Instant de délassement
Détachée de tes bras
J’erre sur un navire
Par le manque de toi
Et mon âme chavire
Gouvernail et sextant
Perdus par vents violents
Navigue en solitaire
Aux tréfonds des abysses
Oubliée des délices
Noyée dans mes délires
A quels seins se vouer
Pour retoucher terre
Me blottir, me lover
Retrouver ton sourire
Mettre nos cœurs à l’envers
Reprendre le vertige
De s’envoyer en l’air
Saints ébats, mes seins
Et un cœur qui bat.